Parce qu’ils n’ont nullement le choix et vivent a diverses kilometres l’un de l’autre, ces couples font parfois l’amour a distance. Mais comment s’y prennent-ils ? Comment pratiquent-ils le sexe virtuel ? Temoignages.
Au moment oi? les kilometres s’immiscent au couple, le manque de l’autre n’est pas toujours une mince affaire. Neanmoins, la distance geographique n’est jamais un obstacle a Notre relation amoureuse : “Vivre separement n’est pas tres rejouissant mais les couples apprennent a s’en accommoder. Avec une dose de confiance et les nouvelles technologies qui permettront de rester en rapport, bon nombre parviennent a s’adapter, principalement quand la situation ne dure qu’un temps”, explique Alexandra Hubin, docteur en psychologie et sexologue. Mais cote sexualite, comment gerer ? “il faudra savoir que la distance entretient le manque mais aussi le desir sexuel. Ainsi, lorsqu’il n’est gui?re simple de ne pas se voir quotidiennement, des retrouvailles paraissent souvent plus torrides “, precise la sexologue. En attendant le prochain rendez-vous, rester connectes reste souvent le meilleur moyen de garder l’intermediaire tout en faisant grimper J’ai temperature. Quatre couples nous livrent leurs habitudes et leurs petits secrets afin d’effectuer du sexe a distance.
Anna, 21 ans : “Nous preferons les SMS enflammes a la webcam. “
“J’habite a code promo quickflirt Paris et Theo reste en Erasmus a Edimbourg depuis cinq mois. Nous nous sommes vus seulement 2 fois depuis le depart, nous n’avons pas des finances pour voyager davantage. Nos deux week-ends etaient explosifs, la distance fait monter le desir et decuple le joie. Pour combler le manque en attendant le prochain rendez-vous, nous avons commence a echanger des messages erotiques. Mes choses se seront faites naturellement, sans gene. D’abord de simples : “J’ai envie de toi”, qui ont vite glisse. Et cela est etonnant, c’est que nous nous skypons la totalite des jours mais que nous ne parlons aucune vive voix de nos sextos enflammes. Parfois nous raccrochons et c’est par ecrit que la tension monte, les mots paraissent De surcroit qui plus est coquins , nous nous touchons chacun de notre cote jusqu’a jouir. J’ai hate que celui-ci rentre, mais je me dis souvent que cet aspect de notre sexualite me manquera !”
Florian, 20 ans : “Notre truc ? Mes photos ephemeres”
“Gabrielle et moi vivons encore chez nos parents. Manque simple de degoter des moments intimes car la journee nous sommes en lei§ons (dans la meme fac) et le soir, nos parents paraissent la. Nous avons commence par nous envoyer des selfies sur Snapchat en discutant le soir et des photos de tout et n’importe quoi. Nous ne faisions que partager notre soiree a l’autre. Progressivement, les photos sont devenues coquines : en pyjama avant de dormir ou nus avant la douche. Le caractere ephemere de Snapchat nous va permettre de nous laisser aller. Desormais, le jour, nous avons notre petit rendez-vous “connecte”. Nous accompagnons parfois les photos de mots, devoilant petit a petit des parties de des corps. Cette habitude a renforce une complicite sexuelle et lorsque nous nous retrouvons, notre desir atteint des sommets.”
Margot, 24 ans : “On a besoin de se voir, alors on se filme !”
“J’ai rencontre Baptiste en vacances au sud une France. Nous projetons de vivre ensemble au sein des mois a venir. En attendant, nous faisons avec la distance Lille-Paris. Nous nous appelons l’ensemble des semaines en Facetime, des fois jusqu’a trois heures du matin. Un jour, i la maison, nous parlions des kilometres qui nous separent et de nos petites habitudes en matiere de masturbation pour combler le manque. Baptiste m’a confie qu’il regardait quelquefois des films pornos pour accompagner ses moments de plaisir. Cela ne a nullement choquee, je faisais tel lui ! Apri?s, en Facetime, nous avons en quelque fai§on concevoir notre “propre” film puisque nous avons franchi le aucune nous toucher face camera. C’etait un brin genant nos premiers moment, nous options pour une lumiere tamisee. De nos jours, meme pas peur. Nous trouvons ca fantastique et tres excitant !”
Charlotte, 23 ans : “Le sexe a distance, on claque comme personne d’autre !”
“j’habite partie faire mon stage de fin d’etudes en communication evenementielle a Berlin. Jeremy a bien fera pour me suivre mais n’a nullement trouve d’embauche en Allemagne. Cela reste reste a Strasbourg. Nous avions l’habitude des textos coquins en permanence, en vivant sous le meme toit (chez lui). Nous aimions faire monter le desir sexuel dans la journee avant de nous retrouver le soir. Depuis l’eloignement geographique, des moyens de communication ont evolue. Nous avons depasse l’ecrit pour nous envoyer de petits messages vocaux via l’iPhone, que nous pouvons effacer ou sauvegarder. Pour ma part, je les conserve, Je kiffe nos ecouter quand Jeremy n’est jamais disponible. Ainsi, nous n’avons jamais le sentiment de jouer au telephone rose. J’aime m’entendre quand je m’enregistre, et imaginer ma voix dans ses oreilles quelques minutes apri?s. Je ne crois gui?re que une telle facon de faire soit repandue. En aussi temps, des nouvelles technologies n’ont pas fini de stimuler une imagination !”