« “Brulez le feu” est un eloge du sentiment amoureux au sein d’ votre qu’il a Sans compter que vibrant », explique votre chanteuse Juliette Armanet

INTERVIEW Quatre ans apres « Petite amie », la chanteuse revient avec son fort attendu deuxieme album

  • Ce vendredi, Juliette Armanet devoile « Brulez le feu », le deuxieme album, quatre annees apres « Petite amie ».
  • Treize titres incandescents dans lesquels la chanteuse decline sa palette des sentiments amoureux, mariant allegresse et melancolie.
  • Fantasme de l’amour, obsession, « insurrection amoureuse »… Juliette Armanet a repondu aux questions de « 20 Minutes ».

En 2017, on voit eu l’etincelle avec Petite amie. Juliette Armanet nous avait emus et seduits, son foudre musical concernant sa propre melancolie, sa vulnerabilite, sa folie aussi. Quatre annees prochainement, la chanteuse est de retour avec Bruler le feu. Un deuxieme album incandescent accessible votre vendredi, dans lequel elle appelle a « l’insurrection amoureuse ».

Elle y parle de passion, de desir, de peines. Elle y affronte avec groove et fougue Le dernier jour du disco, se risque au piano a Imaginer l’amour ou bien tente de Sauver [sa] vie dans un titre effrene. D’une chanson a l’autre la chanteuse et musicienne oscille entre legerete, sensualite, ardeur, sans jamais pour autant se defaire de cette douce et belle melancolie. 20 Minutes a rencontre Notre flamboyante Juliette Armanet.

Apres votre premier album autant salue par la critique que l’auditoire, la sortie du deuxieme etait tres attendu. Est-ce que cela vous a foutu une certaine pression ?

Une enorme pression ! Neanmoins, concernant le moment j’ai recu des super messages, tres bienveillants et enthousiastes sur les premieres chansons que j’ai sorties. Les signaux seront tellement positifs que ca me procure vraiment confiance et c’est genial d’avoir les feux verts. Toujours cette histoire de feu qui m’obsede !

Lorsqu’on sort de votre succes, d’une grande tournee, est-ce quelque peu vertigineux de se retrouver de nouveau face a soi-meme et le piano ?

C’est super vertigineux de commencer a recomposer votre deuxieme disque, surtout apres une grosse tournee. J’ai eu un enfant et j’ai pratiquement accouche concernant scene, j’etais vraiment tres reellement enceinte jusqu’au bout. Il existe eu un vrai vertige et en meme temps l’envie de se dire « je suis devenue qui maintenant ? qu’est-ce que j’ai a me dire ? De quoi va etre fait cet album ? » si l’on commence 1 nouveau disque Il existe aussi un brin la curiosite d’observer ce qui va en sortir. C’est un miroir qu’on se tend a soi-meme, c’est assez psychanalytique enfin : comment est-ce que je vais me voir ? Et il en sort quelque chose d’assez flamboyant.

Quasiment chacune des chansons de « Bruler le feu » tournent autour de l’amour. Comment ce theme s’est-il impose a vous ?

J’aurais de la peine a parler d’autres trucs que des sentiments amoureux. Ces sentiments entremelent a la fois l’amitie, la famille… Toutes des histoires sont faites d’amour donc ca explore toute la palette de notre intimite. Mais c’est bien de parler d’amour, surtout a l’heure actuelle, il va falloir continuer a en parler plus que pas. J’ai l’impression que c’est le nerf d’la guerre.

Pensez-vous etre profondement romantique et sentimentale ?

Je pense que claque que je m’appelle Juliette a du jouer dans la construction de mon identite ! Les parents m’avaient appele Charlotte et finalement ils ont change au bout de divers heures parce qu’ils trouvaient que je n’avais jamais du tout une tete de Charlotte. J’imagine qu’ils m’ont baptise sous le sceau des amours legendaires ! C’est mon destin ! (rires)

Un certain zoosk site de rencontre gratuit esprit d’independance se degageait de pallier album, ici vous semblez comme pieds et poings lies au sentiment amoureux qui se decline differemment…

C’est marrant que vous ressentiez ca car j’ai vraiment l’impression que votre album reste nombre plus liberateur que le premier. Mais c’est drole, ces trucs-la appartiennent totalement au public et il n’y a aucune verites en fera. Vous ressentez ca, moi je ressens autre chose mais et cela compte c’est que chacun y degote le sens. I  mon sens ce disque a ete un disque de liberation, un brin 1 « I will survive ». On voit quelque chose de l’ordre de laisser derriere soi des amours perdus, de des chanter pour nos exorciser. Apres, evidemment depuis des themes de l’obsession, beaucoup de trucs parlent du desir, c’est un disque assez sensuel. C’est bien feu bien flamme, ils font quelque chose de tres ardent, Il semble tres visceral ! Meme dans la maniere de chanter on est proche du cri desfois, ca va presque chercher jusqu’a l’eclatement. Il y a quelque chose de tres habite, peut-etre un peu moins tendre que le premier.

Pour presenter cet album, vous avez devoile Afin de premier titre « Le premier jour du disco », 1 titre crepusculaire, aussi energique que melancolique. Que represente-t-il Afin de vous ?

C’est un drole de melange parce qu’a Notre fois c’est un grand opera drama assez melancolique et en aussi temps libre ils font une energie, une lumiere. Un truc tres physique et fort dansant qui fait qu’elle reste pleine d’espoir ainsi que vitalite. C’est un brin une chanson funambule qui marche entre la mort et le quotidien, la nuit et Au moment, l’amour et la fin de l’amour. Un peu un climax d’une relation, des dix dernieres secondes avant qu’on rallume la lumiere quand on est en boite de nuit. Le moment culminant d’une emotion. C’est possible qu’apres votre moment-la il y ait la chute, mais je n’arrive pas a savoir si c’est la scene de debut d’un film ou la fin. On voit un peu d’ambiguite. Apres, une telle chanson peut parler a la fois d’une fin d’un monde, d’un amour… depuis beaucoup d’echelles et de significations differentes et j’aime bien l’idee de ne point y repondre, que chacun puisse y mettre votre qu’il a le desir d’y trouver.

Il existe aussi le clip qui l’accompagne ou vous vous lachez totalement !

J’ai eu pas mal de courbatures apres, mais oui ca fait du bien, meme de chanter les desillusions. C’est une maniere de prendre le pouvoir concernant des peines, de les transformer, de ne pas se laisser ecraser via elles, de les danser parce qu’elles nous peuvent permettre de survivre.

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